24 – Ne reprenez, Dames, si j’ai aimé…
Ne reprenez, Dames, si j’ai aimé,
Si j’ai senti mille torches ardentes,
Mille travaux, mille douleurs mordantes.
Si, en pleurant, j’ai mon temps consumé,Las ! que mon nom n’en soit par vous blamé.
Si j’ai failli, les peines sont présentes,
N’aigrissez point leurs pointes violentes :
Mais estimez qu’Amour, à point nommé,Sans votre ardeur d’un Vulcain excuser,
Sans la beauté d’Adonis accuser,
Pourra, s’il veut, plus vous rendre amoureuses,En ayant moins que moi d’occasion,
Et plus d’étrange et forte passion.
Et gardez-vous d’être plus malheureuses !
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Louise LABÉ
Louise Labé née Louise Charly en 1524 à Lyon, décédée le 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes, est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance.
Elle était la femme de Perin, riche marchand de cordes, qui possédait plusieurs maisons à Lyon.... [Lire la suite]
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- 14 - Tant que mes yeux pourront larmes...
- 18 - Baise m'encor, rebaise-moi et baise...
- Élégies I - Au temps qu'Amour...
- 24 - Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé...
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- 11 - Ô doux regards, ô yeux pleins de...
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- 04 - Depuis qu'Amour cruel empoisonna...
- 09 - Tout aussitôt que je commence à...
- 10 - Quand j'aperçois ton blond chef,...
- 20 - Prédit me fut que devait fermement...
- 06 - Deux ou trois fois bienheureux le...
- 17 - Je fuis la ville, et temples, et tous...
- 23 - Las! que me sert que si parfaitement...
- Sonnet de la belle cordière
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- 12 - Oh, si j'étais en ce beau sein ravie...
- 13 - Luth compagnon de ma calamité...
- 21 - Quelle grandeur rend l'homme...
- 14 - Tant que mes yeux pourront larmes... (15)
- 06 - Deux ou trois fois bienheureux le... (9)
- 18 - Baise m'encor, rebaise-moi et baise... (6)
- 15 - Pour le retour du Soleil honorer,... (5)
- 21 - Quelle grandeur rend l'homme... (5)
- Élégies I - Au temps qu'Amour... (5)
- 01 - Non havria Ulysse (4)
- 13 - Luth compagnon de ma calamité... (4)
- 16 - Après qu'un temps la grêle et le... (4)
- 24 - Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé... (4)
Louise, à te lire, on ne peut que t’aimer ;
Goûter, du moins, ta jolie plume ardente
Qui, au besoin, peut se montrer mordante ;
Et les galants qui se sont consumés
En te servant, je ne les veux blâmer :
Un homme à qui telle amour se présente
Est excusé d’une ardeur violente,
Qu’il soit fort humble, ou seigneur renommé.
Deux verres de Graves
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Voici du vin pour vous, si vous l'aimez ;
Vin capiteux, la saison fut ardente,
Sans intrusion de la grêle mordante
Ni du vent chaud qui peut tout consumer.
De boire ainsi, qui donc va nous blâmer ?
Puisqu'aujourd'hui l'occasion se présente
D'un entretien, d'une pause plaisante,
Prenons un peu de ce vin renommé.
Puis nous irons vers nos terrains en friche,
Eux qui n'ont rien de ce qui plaît aux riches,
Mais qui me sont un bienheureux séjour.
Là, des oiseaux chanteront en grand nombre
Pour témoigner que leur vie n'est pas sombre :
Elle est emplie de la saveur du jour.
Pouvez vous me faire une petite sytese sur se poèmes s'il vous plaît cordialement
en quel année a été publie le poème ne reprenez dames si j'ai aimé