20 – Prédit me fut que devait fermement…
Prédit me fut que devait fermement
Un jour aimer celui dont la figure
Me fut décrite ; et sans autre peinture
Le reconnus quand vis premièrement.Puis le voyant aimer fatalement
Pitié je pris de sa triste aventure,
Et tellement je forçais ma nature,
Qu’autant que lui aimai ardentement.Qui n’eût pensé qu’en faveur devait croître
Ce que le ciel et destins firent naître ?
Mais quand je vois si nubileux apprêts,Vents si cruels et tant horrible orage,
Je crois qu’étaient les infernaux arrêts
Que de si loin m’ourdissaient ce naufrage.
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Louise LABÉ
Louise Labé née Louise Charly en 1524 à Lyon, décédée le 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes, est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance.
Elle était la femme de Perin, riche marchand de cordes, qui possédait plusieurs maisons à Lyon.... [Lire la suite]
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- 21 - Quelle grandeur rend l'homme... (5)
- Élégies I - Au temps qu'Amour... (5)
- 01 - Non havria Ulysse (4)
- 13 - Luth compagnon de ma calamité... (4)
- 16 - Après qu'un temps la grêle et le... (4)
- 24 - Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé... (4)
Maître Coq est en pleine forme
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Il lance un chant qui monte au firmament,
Devant sa tâche ayant bonne figure ;
Un grand artiste en fit une peinture
Et Marcel Proust le mit en son roman.
En ses loisirs, en ses amusements,
Sa plume trace un vers, à l’aventure,
Sur le soleil, sur la verte nature,
Mais il écrit bien paresseusement.
Des basses-cours il fut toujours le maître,
Cela depuis le jour qui le vit naître ;
Mais c’est un sire honnête et sans apprêts.
Dans le beau temps et dans le temps d’orage,
À claironner ce coq est toujours prêt,
Noble héros, seigneur de ces parages.