18 – Baise m’encor, rebaise-moi et baise…
Baise m’encor, rebaise-moi et baise :
Donne m’en un de tes plus savoureux,
Donne m’en un de tes plus amoureux :
Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise.Las, te plains-tu ? ça que ce mal j’apaise,
En t’en donnant dix autres doucereux.
Ainsi mêlant nos baisers tant heureux
Jouissons-nous l’un de l’autre à notre aise.Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soi et son ami vivra.
Permets m’Amour penser quelque folie :Toujours suis mal, vivant discrètement,
Et ne me puis donner contentement,
Si hors de moi ne fais quelque saillie.
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anne556 et verlaine2017 ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.
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Louise LABÉ
Louise Labé née Louise Charly en 1524 à Lyon, décédée le 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes, est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance.
Elle était la femme de Perin, riche marchand de cordes, qui possédait plusieurs maisons à Lyon.... [Lire la suite]
- 08 - Je vis, je meurs : je me brûle et me...
- 14 - Tant que mes yeux pourront larmes...
- 18 - Baise m'encor, rebaise-moi et baise...
- Élégies I - Au temps qu'Amour...
- 24 - Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé...
- 02 - Ô beaux yeux bruns, ô regards...
- 11 - Ô doux regards, ô yeux pleins de...
- 01 - Non havria Ulysse
- 04 - Depuis qu'Amour cruel empoisonna...
- 09 - Tout aussitôt que je commence à...
- 10 - Quand j'aperçois ton blond chef,...
- 20 - Prédit me fut que devait fermement...
- 06 - Deux ou trois fois bienheureux le...
- 23 - Las! que me sert que si parfaitement...
- 17 - Je fuis la ville, et temples, et tous...
- Sonnet de la belle cordière
- Élégies III - Quand vous lirez...
- 12 - Oh, si j'étais en ce beau sein ravie...
- 13 - Luth compagnon de ma calamité...
- 21 - Quelle grandeur rend l'homme...
- 14 - Tant que mes yeux pourront larmes... (15)
- 06 - Deux ou trois fois bienheureux le... (9)
- 18 - Baise m'encor, rebaise-moi et baise... (6)
- 15 - Pour le retour du Soleil honorer,... (5)
- 21 - Quelle grandeur rend l'homme... (5)
- Élégies I - Au temps qu'Amour... (5)
- 01 - Non havria Ulysse (4)
- 13 - Luth compagnon de ma calamité... (4)
- 16 - Après qu'un temps la grêle et le... (4)
- 24 - Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé... (4)
Ce poème devrait figurer dans toutes les anthologies de langue française pour sa beauté, d'autant que la poésie féminine s'avère très peu représentée. La misogynie est sans aucun doute passée par là.
Que ton propos est ridicule "manitas" .Si la poésie féminine a si peu marqué les esprits, c'est simplement parce qu'à l'époque la femme n'était pas considérée égale à l'homme et n'était que très difficilement publiée et lue. Il fallait vraiment du talent pour que se soit possible, et encore ! Le plus souvent elles usaient d'un faux nom (certaines écrivaines utilisaient des noms masculins comme nom d'auteur). Enfin bref.. c'était bel et bien une forme de misogynie. Résultat les hommes apparaissent une fois de plus, plus artistiques, plus intelligents, plus ceci et plus cela. Et malheureusement la femme évolue dans la société mais des esprits comme le tien persistent à la rabaisser.. dommage.
Bon ça c'est ton avis personnel (un avis masculin bizarrement). Mais je trouve ça tellement aberrant de penser que les femmes sont "inferieures en qualités", ont moins de "génie", "de sensibilité" non mais sérieusement ? C'est une caricature que tu nous fais là ou quoi ? Ok on ne peut contester le talent de Victor Hugo par exemple, mais je vois pas le rapport entre son talent et son sexe. Et puis tu insinues que tout les hommes ont été retenus ? Y en a eu bien d'autres dont on se fou complètement non ? M'enfin.. si plus d'hommes ont été retenus, c'est simplement parce que la société l'a voulu, société plutôt sexiste je dirai.
Depuis que la femme s'appelle Eve ou Marie et non plus Lilith, on a de la peine à trouver une femme qui puisse investir son temps ailleurs que dans la famille. Ecrire demande de la disponibilité un espace privé et la plupart du temps à renoncer à une vie de famille. Colette était lesbienne, Louise Michel très certainement et G.Sand assez libre dans ses choix ce qui était payé assez cher, ça vient surtout du fait que les femmes étaient au service de l'homme, ça n'a rien à voir avec les qualités des femmes
Heureusement les femmes dans nos pays sont plus libres de mener leur vie mais il y a encore du chemin à faire.
Vivent les mâles ! les femelles aux fourneaux et aux pieux, c'est dans la nature des choses
Sexiste, féministe et Cie, ça ne veut rien dire, bandes de c....................
Je trouve ce poème tout à fait charmant, au diable la misogynie.