14 – Tant que mes yeux pourront larmes espandre…
Tant que mes yeux pourront larmes épandre
A l’heur passé avec toi regretter :
Et qu’aux sanglots et soupirs résister
Pourra ma voix, et un peu faire entendre :Tant que ma main pourra les cordes tendre
Du mignard Luth, pour tes grâces chanter :
Tant que l’esprit se voudra contenter
De ne vouloir rien fors que toi comprendre :Je ne souhaite encore point mourir.
Mais quand mes yeux je sentirai tarir,
Ma voix cassée, et ma main impuissante,Et mon esprit en ce mortel séjour
Ne pouvant plus montrer signe d’amante :
Prierai la mort noircir mon plus clair jour.
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Commentaires
- Maestro Cochonfusius | Comme un cheveu
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Louise LABÉ
Louise Labé née Louise Charly en 1524 à Lyon, décédée le 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes, est une poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance.
Elle était la femme de Perin, riche marchand de cordes, qui possédait plusieurs maisons à Lyon.... [Lire la suite]
- 08 - Je vis, je meurs : je me brûle et me...
- 14 - Tant que mes yeux pourront larmes...
- 18 - Baise m'encor, rebaise-moi et baise...
- Élégies I - Au temps qu'Amour...
- 24 - Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé...
- 02 - Ô beaux yeux bruns, ô regards...
- 11 - Ô doux regards, ô yeux pleins de...
- 01 - Non havria Ulysse
- 04 - Depuis qu'Amour cruel empoisonna...
- 09 - Tout aussitôt que je commence à...
- 10 - Quand j'aperçois ton blond chef,...
- 20 - Prédit me fut que devait fermement...
- 06 - Deux ou trois fois bienheureux le...
- 17 - Je fuis la ville, et temples, et tous...
- 23 - Las! que me sert que si parfaitement...
- Sonnet de la belle cordière
- Élégies III - Quand vous lirez...
- 12 - Oh, si j'étais en ce beau sein ravie...
- 13 - Luth compagnon de ma calamité...
- 21 - Quelle grandeur rend l'homme...
- 14 - Tant que mes yeux pourront larmes... (15)
- 06 - Deux ou trois fois bienheureux le... (9)
- 18 - Baise m'encor, rebaise-moi et baise... (6)
- 15 - Pour le retour du Soleil honorer,... (5)
- 21 - Quelle grandeur rend l'homme... (5)
- Élégies I - Au temps qu'Amour... (5)
- 01 - Non havria Ulysse (4)
- 13 - Luth compagnon de ma calamité... (4)
- 16 - Après qu'un temps la grêle et le... (4)
- 24 - Ne reprenez, Dames, si j'ai aimé... (4)
je voudrais l introductoin rt le conclusion
A quelle époque le poeme a t-il etez rédiger ???
Il y a très longtemps.
Manon tu as peut être trouvé ta réponse mais je te la redonne au cas où tu ne l'aurais pas encore; ce poème est du 16ème siècle comme tu aurais pu le découvrir toi m^me en regardant la biographie de louise Labé...
bien cordialement
Et bien voilà que la beauté s'écrit !!!
Le poème Tant que mes larmes épandre appartient à quel mouvement s'il vous plaît?
Dame en blanc
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Nature peut en grands maux se répandre,
Mais nos bonheurs ne sont à regretter :
La Dame en blanc nous aide à résister
À la souffrance, ou nous la faire entendre
Et, nous laissant sur une couche étendre
Tire le sang de ses doigts enchantés :
Tant que le corps se voudra contenter
De bien subir ce qu’il ne peut comprendre,
Il ne souhaite encore point mourir.
Mais quand sa force il sentira tarir,
Sa voix cassée, et son âme impuissante,
Et son esprit en étrange séjour,
Blanche sera cette dernière amante :
Par elle peut blanchir un sombre jour.
Libre pour toujours
Sur son passé nazi, il ne veut se répandre,
Nombreux sont ses actes qui sont à regretter.
Il souhaitait capturer qui avait résisté,
Puis par tous les moyens voulait le faire entendre.
Il a vu un rebelle à moitié mort s’étendre
Au pied d’une baignoire et malgré tout chanter
L’hymne des partisans pour le mécontenter,
Sa détermination, il ne peut la comprendre ;
Plutôt que de survivre, il désirait mourir
Car il craignait de voir sa force se tarir
Et livrer au bourreau des données importantes.
Le criminel n’a pas de cachot pour séjour,
Mais aura à jamais l’infamie pour amante,
Alors que le héros est libre pour toujours.
https://misquette.wordpress.com
Réctificatif,
Sur son passé nazi, il ne veut se répandre,
Nombreux sont ses actes qui sont à regretter.
Il souhaitait capturer qui avait résisté,
Puis coûte que coûte voulait se faire entendre.
Il a vu un rebelle à moitié mort s’étendre
Au pied d’une baignoire et malgré tout chanter
L’hymne des partisans pour le mécontenter,
Une provocation qu’il faut ainsi comprendre ;
Plutôt que de survivre, il désirait mourir
Car il craignait de voir sa force se tarir
Et livrer au bourreau des données importantes.
Le criminel n’a pas de cachot pour séjour,
Mais aura à jamais l’infamie pour amante,
Alors que le héros est libre pour toujours.
Bonjour je dois expliquer le sens littéral du sonnet
c de la m*rde
claquer au sol
à chier
Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/2018/01/05/dame-en-blanc/