06 – Verger
N’était-il pas, ce verger, tout entier,
ta robe claire, autour de tes épaules ?
Et n’as-tu pas senti combien console
son doux gazon qui pliait sous ton pied ?Que de fois, au lieu de promenade,
il s’imposait en devenant tout grand ;
et c’était lui et l’heure qui s’évade
qui passaient par ton être hésitant.Un livre parfois t’accompagnait…
Mais ton regard, hanté de concurrences,
au miroir de l’ombre poursuivait
un jeu changeant de lentes ressemblances.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Rainer Maria RILKE
Rainer Maria Rilke (de son nom patronymique René Karl Wilhelm Johann Josef Maria Rilke) est un écrivain autrichien, né le 4 décembre 1875 à Prague, mort le 30 décembre 1926 à Montreux, en Suisse. Il vécut à Veyras de 1921 à sa mort. Il est surtout connu comme poète, bien qu’il ait également écrit un roman, « Les... [Lire la suite]
- N'est-ce pas triste que nos yeux se...
- Qu'il soit qui vous voulez. Comme la...
- Eros (II)
- Arrêtons-nous un peu...
- Ô mes amis, vous tous, je ne renie...
- Eau qui se presse, qui court...
- Un tel souffle, ne l'ai-je pas puisé au...
- Tout ici chante la vie de naguère...
- Les tours, les chaumières, les murs...
- Sur le soupir de l'amie...
- Chemins qui ne mènent nulle part... (5)
- De ton rêve trop plein... (5)
- Pomme ronde… (5)
- Bouche de la fontaine (5)
- Le Livre de la Pauvreté et de la Mort (5)
- L'aurai-je exprimé, avant de m'en aller... (4)
- La biche (4)
- Vois-tu, là-haut, ces alpages des anges... (4)
- Un temple dans l'ouïe (4)
- Après une journée de vent (3)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire