Vernissage « Maux de corps et d’âmes » – Lumière de Jade
Jacques Kerzanet et les 31 artistes de Lumière de Jade vous invitent à les rejoindre pour le vernissage de leur nouvelle exposition, le 26 avril prochain à partir de 10H00, à la Résidence des Mathurins de Beauvoir-Sur-Mer. Cette première à la résidence des Mathurins est l’instant magique de l’Europe picturale et de l’espace méditerranéen.
C’est une première également pour le canton du Pays de Gois. En effet, l’exposition regroupe près de 100 œuvres de 31 artistes, peintres, poète et sculpteurs, du Marais Breton et du Pays de Retz, du département et de son proche voisin, mais également des quatre coins de la France, de la Belgique et pour la première fois depuis leur propre printemps, de la Tunisie (Alexie Cherry Art, Arttuche, Bunner Bernard, Compoint Jacqueline, Dugourd Caput Françoise, Forestier Delphine, Gallot Anne-Marie, Guerin Bernard, Kerzanet Jacques, Lapeyre Philippe, Le Chaud’art, Lemée Louis, Leroux Nicole-Anne, Lucm, Monestier Fabienne, Moullec Frédéric, Nonn Rémi, Orta, Panne Brigitte, Parra del Pozo Antoine, Pipaud Annick, Poggiani Fabrice, Pullingteeth, Quaireau Jacques, Saadallah Malek, Shriqui Garain Astrid, Toto, Tröss Nipanki Le Roïj, Valou).
Cette exposition parle au travers du salon d’accueil, du déambulatoire et de salle de projection de cet établissement local hospitalier, de l’émoi, du sentiment et ressentiment des corps et des regards.
Le regard comme instant de l’art de peindre la manière de laisser transparaître les traits individuels, les sentiments, la gestuelle et les expressions de l’individu ordinaire.
Parfois réaliste, de facture, post-romantique, de texture légère ou de rendu mature ; en d’autres moments, frisant l’expressionnisme, acéré, presque caricatural, presque morbide dans certaines des œuvres, le tout dans une texture plus épaisse et des traits d’acuité toute particulière qui ne veulent cacher aucun détail, sorte de modèles sculptés et scrutés.
Deux moments forts en cette galerie de portraits.
Le travail dans l’instantané du vivant dans sa déstructuration et sa décomposition géométrique, à l’encre et à l’acrylique rehaussés au pastel.
Le regard africain, comme ancrage de l’évocation de l’histoire du l’embouchure de la Loire négrière, dans une mise en scène noctambule où tableaux et volumes flottants s’expriment dans la profondeur du noir.
Le corps nu, celui de la femme, de ces corps de l’ordinaire qui parlent de la déformation particulière de la vie et du temps, où aucun détail n’est caché, hors de toutes attitudes crues. Le corps vivant, comme chair de son corps qui reflète le monde, corps gras ou émacié, corpulent ou anorexique, allant jusqu’à mettre en relief, du dialogue permit par la gisante du XIIIème siècle, les particularités corporelles du drapé, de l’habit du mort ; c’est l’invite à une réflexion sur l’intime, sur la pudeur, le recueillement, sans érotisme évident.
Le 26 avril, à partir de 10 heures, sera donné en la Résidence des Mathurins (16, rue du Puits Pineau, 85230 Beauvoir-sur-Mer) un vernissage de mi-parcours qui vous invitera à déambuler entre corps et portraits, à parcourir l’installation noctambule des portraits africains, à voir ou revoir le triptyque vidéo, impressions d’âme et de corps, dans le contexte des tableaux face à la gisante, à écouter en la chapelle le Requiem d’Anne de Bretagne d’Antoine de Févin et au pot de clôture. Entrée libre !
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