Jacques PREVEL (1915-1951)
Sa biographie
Jacques Marie PREVEL (1915 – 1951) est un poète français. Il est surtout connu pour avoir été l’un des derniers et fidèles amis du poète Antonin Artaud.
Venu du Havre, il arrive à Paris durant l’occupation. Vivant autour de Saint-Germain-des-Prés, il renonce à toute situation pour écrire. Ainsi connaîtra-t-il l’isolement et la misère. Ne trouvant pas d’éditeur, il doit publier à ses propres frais trois recueils de poèmes : « Poèmes mortels », « Poèmes pour toute mémoire » et « De colère et de haine ».
En 1946, le poète Antonin Artaud, alors interné durant près de neuf ans dans divers hôpitaux psychiatriques, dont l’hôpital de Rodez dirigé par le docteur Ferdière, arrive à Paris. La rencontre avec ce dernier sera son illumination. À partir de ce jour va naître entre les deux hommes une amitié basée sur le respect, la quête incessante de la poésie et de la drogue (Prevel fournissait Artaud en laudanum et en opium).
Jacques Prevel tiendra jusqu’à la mort d’Artaud son journal aujourd’hui appelé « En compagnie d’Antonin Artaud » où il relate sa vie quotidienne avec le célèbre poète maudit.
Épuisé par la tuberculose, Jacques Prevel s’éteindra en 1951, cinq ans jour pour jour après sa rencontre avec Artaud.
Ses oeuvres
- A Germaine Chéron
- A Henri Thomas
- Au bord de l’automne
- Au début d’un printemps mort
- Au moment d’écrire
- Capitales
- Ce qui retentira
- Ce qui se déchire et prolifère en moi
- Cette violence de la mémoire
- Combien de douleurs dans ma vie
- Dans un rictus ce matin crevé
- Dans une ville où rien n’existe
- En dérive vers l’absolu
- Et ce vertige qui me prend
- Hautaine douleur
- Ici il y a l’indéterminé
- Il faudra donc laisser s’éteindre toute cette chaleur
- Il y a toujours quelqu’un placé près de l’échiquier
- J’ai planté mon pavillon sur le sommet de la folle misère
- J’ai tout jeté dans l’extase et dans la terreur
- J’ai vécu l’extrême réalité d’une maladie
- J’ai vu Paris dans la lumière
- Je me dresse sur le pont diabolique du réel
- Je me refuse à croire
- Je me souviendrai de ta fragile révolte
- Je n’ai rien à perdre ni à gagner
- Je ne pense rien je ne comprends rien
- Je suis avec toi sur la terre des morts
- Je suis déjà dans la marche des morts
- Je suis perdu dans les abîmes de l’être
- Je suis un homme à même un monde que je rejette
- Je vois le monde à travers un abîme
- Jours plus durs à vivre
- L’écoulement de tant de vie signifié
- La solitude la mort la dernière révolte
- Le brasero
- Le terrain vague
- Les grands scarabées joueurs d’échec
- Ma vie se confond avec le bruit que fait ta vie
- Mécanique de l’absolu
- Monde ennemi construit avec des pierres
- Monde invisible
- Mur qui se propage en moi
- N’est-ce pas mon destin…
- Nous avons immergé ces blocs comme des icebergs
- Pleine chair d’une vie déréglée et navrante
- Poignardé par le choc
- Pour Ern
- Qu’il s’enflamme
- Que chaque parole me soit comme un bruit de ressac
- Refus de s’étendre et de dormir
- Révulsif
- Seul et désespéré
- Tout entière au néant
- Tu es comme un nuage
- Un printemps magique naîtra
- Vent de glace
- Ville creusée au burin des larmes
- Ville tu es toujours la même
- A Louis Branquier
- Avec mon sang perdu
- Comme tout est triste ici
- Comme un esprit des hauteurs
- Comme un loup
- J’ai dormi dans le crépuscule
- J’ai traversé les tempêtes
- Je me retrouve dans la maison des Arts
- Je n’ai jamais travaillé dans le temps
- Je sens une vie foudroyante en moi
- La mer ma seule inspiratrice
- La pluie a la voix de la mélancolie
- Le Havre morte-ville
- Le monde est mort où je vivais
- Minuit est déjà passé
- Moi qui ne suis pas du monde
- Un monde sans issue est né d’un étrange paroxysme
- A Harouth Costtandian
- Ces joies qui sont comme des douleurs
- Comme le vent fantastique
- D’étranges rumeurs
- Des ailes de pierre
- Dévoré par le feu
- Enfant je me suis étonné
- Je me retrouve sans forme humaine
- Je me souviendrai de toi
- Je vous apercevrai
- L’automne abandonné
- Labyrinthe obsédant
- Les beaux jours qui mènent à tout
- Les Dieux avaient marqué pour moi ces jours
- Les êtres ne sont pas à la mesure du temps
- Quand je suis présent
- Ressuscité d’entre les morts
- Tu ne veux pas choisir les routes ni l’amour
- Tu vis de négations
- Un bruit de houle qui m’enlève
- Vos deux présences
- A Antonin Artaud
- A Fikret Moualla Saygi
- A Marthe et Robert
- A Val Constantine
- Claude
- Comme cette pierre
- Dans le matin diminué
- Dans le temps dans la nuit
- Délire sans nom
- Du temps la fin m’échappe
- Ils sont trop…
- J’ai été lâche
- Je suis venu pour ne pas te laisser mourir
- Les chemins n’ont pas de Rencontres
- Même avec les dents serrées
- Nuit du 24 juillet
- Pour Rolande
- Se retrouver tout comme aujourd’hui dans dix ans
- Si l’on me cherche