Charles d'ORLEANS (1394-1465)
Sa biographie
Charles d’Orléans, né à Paris le 24 novembre 1394 et mort à Amboise le 5 janvier 1465, duc d’Orléans, est un prince français, connu surtout pour son Å“uvre poétique réalisée lors de sa longue captivité anglaise. Il est le fils de Louis Ier, duc d’Orléans, frère du roi de France Charles VI, et de Valentine Visconti fille du duc de Milan. Il est né à l’hôtel de Saint-Paul, à Paris.
Son enfance est marquée par les rivalités qui opposent son père à Jean sans Peur, duc de Bourgogne, rivalités à l’origine de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Son père est tué sur l’ordre du duc de Bourgogne le 23 novembre 1407. En sa qualité d’aîné, il recueille la plus grande part de l’héritage dont le duché d’Orléans, les comtés de Valois et de Blois, et les seigneuries de Coucy et de Chauny. Il épouse en 1406 sa cousine germaine Isabelle de Valois (17 ans), fille de Charles VI, et veuve de Richard II d’Angleterre. Celle-ci meurt à vingt ans en donnant le jour à une fille. Charles se remarie en 1410 avec Bonne d’Armagnac, fille du comte Bernard VII d’Armagnac, grand féodal du Sud-Ouest, transférant le conflit familial à la maison d’Armagnac.
À la mort de sa mère, le 4 décembre 1408, il hérite du comté d’Asti et de quelques terres lombardes.
En 1415 survient la reprise de la guerre. Charles d’Orléans fait partie de l’armée française poursuivant Henri V retraitant dans le nord de la France. À la débâcle d’Azincourt, le 25 octobre 1415, Charles d’Orléans est fait prisonnier et emmené en Angleterre. Sa libération est conditionnée par le paiement d’une rançon. Il reste 25 ans en Angleterre, années pendant lesquelles il développe son Å“uvre.
Charles d’Orléans reçoit l’hommage d’un vassalSon enfance est marquée par les rivalités qui opposent son père à Jean sans Peur, duc de Bourgogne, rivalités à l’origine de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Son père est tué sur l’ordre du duc de Bourgogne le 23 novembre 1407. En sa qualité d’aîné, il recueille la plus grande part de l’héritage dont le duché d’Orléans, les comtés de Valois et de Blois, et les seigneuries de Coucy et de Chauny. Il épouse en 1406 sa cousine germaine Isabelle de Valois (17 ans), fille de Charles VI, et veuve de Richard II d’Angleterre. Celle-ci meurt à vingt ans en donnant le jour à une fille. Charles se remarie en 1410 avec Bonne d’Armagnac, fille du comte Bernard VII d’Armagnac, grand féodal du Sud-Ouest, transférant le conflit familial à la maison d’Armagnac.
À la mort de sa mère, le 4 décembre 1408, il hérite du comté d’Asti et de quelques terres lombardes.
En 1415, survient la reprise de la guerre, Charles d’Orléans fait partie de l’armée française poursuivant Henri V retraitant dans le nord de la France. À la débâcle d’Azincourt, le 25 octobre 1415, Charles d’Orléans est fait prisonnier et emmené en Angleterre. Sa libération est conditionnée par le paiement d’une rançon. Il reste 25 ans en Angleterre, années pendant lesquelles il développe son Å“uvre.
En effet, il ne se trouve personne pour payer sa rançon. Sa seconde épouse est décédée fin 1415, son beau-père, le comte Bernard VII d’Armagnac, a été massacré par les partisans de Jean Sans Peur en 1418 et, en 1420, a disparu son frère cadet, Philippe, comte de Vertus. Son duché d’Orléans est laissé sans défense et les Anglais assiègent Orléans sans même songer à demander au duc, leur prisonnier, de leur ouvrir les portes ; siège auquel mit fin Jeanne d’Arc.
Il est enfin libéré le 5 novembre 1440, contre une rançon de 220 000 écus, représentant partiellement la dot de sa nouvelle épouse, car le 26 novembre 1440, à 46 ans, il épouse Marie de Clèves, âgée de quatorze ans, nièce du duc de Bourgogne, Philippe le Bon, et petite-fille du meurtrier de son père Jean sans Peur. En 1447, il récupère son comté d’Asti et rentre en France l’année suivante pour finir sa vie retiré à Blois. En 1457, le 19 décembre, alors qu’il a 63 ans, son épouse accouche d’une fille, Marie d’Orléans, et, le 27 juin 1462, alors qu’il a 68 ans, Marie de Clèves accouche cette fois d’un fils, Louis, le futur roi Louis XII. En 1464, elle est de nouveau enceinte, pour la troisième fois, et donne naissance à une fille, Anne d’Orléans, quelques mois avant la mort de son mari.
Charles d’Orléans meurt à Amboise le 5 janvier 1465, sur le chemin du retour, alors qu’il venait d’assister à Poitiers à une assemblée des princes du Sang et des grands féodaux. Il est inhumé en l’église du Saint-Sauveur à Blois.
Ses oeuvres
- Bien moustrez, Printemps gracieux
- En acquittant nostre temps vers jeunesse
- En la forest d’Ennuyeuse Tristesse
- En la forêt de Longue Attente
- En la nef de bonne nouvelle
- En regardant vers le païs de France
- Escollier de Merencolie
- France, jadis on te soulait nommer
- J’ay fait l’obseque de ma dame
- Je fu en fleur ou temps passé d’enfance
- Je meurs de soif en couste la fontaine
- Je n’ay plus soif, tairie est la fontaine
- Las ! Mort, qui t’a fait si hardie
- Le beau souleil, le jour saint Valentin
- Le lendemain du premier jour de may
- Le premier jour du mois de may
- Mon cueur m’a fait commandement
- Pourquoy m’as tu vendu, Jeunesse
- Quant vint a la prochaine feste
- Ce premier jour du mois de may
- Dedens mon Livre de Pensee
- Dieu, qu’il la fait bon regarder
- En faictes vous doubte
- En verrai ge jamais la fin
- En yver, du feu, du feu !
- Fiés vous y !
- J’ayme qui m’ayme, autrement non
- Le temps a laissié son manteau
- Les fourriers d’Eté sont venus
- Ma seule amour…
- Mon cuer, estouppe tes oreilles
- Ne hurtez plus a l’uis de ma pensee
- Ou puis parfont de ma merencolie
- Puis ça, puis la…
- Que me conseillez-vous, mon coeur ?
- Qui ? quoy ? comment ? a qui ? pourquoy ?
- Qui a toutes ses hontes beues
- Vostre bouche dit…
- Yver, vous n’estes qu’un villain