Alfred de MUSSET (1810-1857)
Sa biographie
Alfred de Musset (né à Paris le 11 décembre 1810 et mort également à Paris le 2 mai 1857) est un poète et un dramaturge français de la période romantique.
Lycéen brillant, Alfred de Musset abandonne vite ses études supérieures pour se consacrer à littérature à partir de 1828-1829. Dès l’âge de 17 ans, il fréquente les poètes du Cénacle de Charles Nodier et publie en 1829, à 19 ans, « Contes d’Espagne et d’Italie », son premier recueil poétique qui révèle son talent brillant. Il commence alors à mener une vie de « dandy débauché ». En décembre 1830, sa première comédie « La Nuit Vénitienne » est un échec accablant qui le fait renoncer à la scène pour longtemps. Il choisit dès lors de publier des pièces dans « La Revue des Deux Mondes » avant de les regrouper en volume sous le titre explicite « Un Spectacle dans un fauteuil ». Il publie ainsi une comédie, « À quoi rêvent les jeunes filles ? » en 1832, puis « Les Caprices de Marianne » en 1833. Il écrit ensuite son chef d’Å“uvre, un drame romantique, « Lorenzaccio » en 1834 (la pièce ne sera représentée qu’en 1896) après sa liaison houleuse avec George Sand et donne la même année « Fantasio » et « On ne badine pas avec l’amour ». Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme « la Nuit de Mai » et « la Nuit de Décembre » en 1835, puis « La Nuit d’août » (1836), « La Nuit d’octobre » (1837), et un roman autobiographique « La Confession d’un enfant du siècle » en 1836.
Dépressif et alcoolique, au delà de trente ans, il écrit de moins en moins : on peut cependant relever les poèmes « Tristesse », « Une soirée perdue » (1840), « Souvenir » en 1845 et diverses nouvelles (« Histoire d’un merle blanc », 1842). Il reçoit la Légion d’honneur en 1845 et est élu à l’Académie française en 1852. Sa santé se dégrade gravement avec son alcoolisme et Alfred de Musset meurt à 47 ans, le 2 mai 1857, à peu près oublié : il est enterré dans la discrétion au Cimetière du Père-Lachaise.
Redécouvert au XXe siècle, Alfred de Musset est aujourd’hui considéré comme un des grands écrivains romantiques français dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche, une exaltation de l’amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse qu’illustre emblématiquement sa relation avec George Sand.
Ses oeuvres
- A la Malibran
- A la mi-carême
- A M. A. T.
- A M. V. H.
- A Madame Cne T.
- A Madame G.
- A Madame G. (Rondeau)
- A Mademoiselle ***
- A mon frère, revenant d’Italie
- A Ninon (I)
- A Ninon (II)
- A Sainte-Beuve
- A une fleur
- Adieux à Suzon
- Au Roi, après l’attentat de Meunier
- Chanson : A Saint-Blaise…
- Chanson : Lorsque la coquette Espérance…
- Chanson de Barberine
- Chanson de Fortunio
- Conseils à une parisienne
- Idylle
- Jamais
- La nuit d’août
- La nuit d’octobre
- La nuit de décembre
- La nuit de mai
- Le fils du Titien
- Le mie prigioni (mes prisons)
- Le Rhin allemand
- Le rideau de ma voisine
- Lucie
- Marie
- Mimi Pinson
- Non, quand bien même une amère souffrance
- Par un mauvais temps
- Rappelle-toi
- Rolla (La cavale sauvage)
- Rondeau : Dans dix ans d’ici seulement
- Rondeau : Fut-il jamais douceur de coeur pareille
- Sonnet : Béatrix Donato…
- Sonnet : Se voir le plus possible…
- Sonnet à la même (Madame M. N.) (I)
- Sonnet à la même (Madame M. N.) (II)
- Sonnet à Madame M. N.
- Sonnet au lecteur
- Souvenir
- Sur trois marches de marbre rose
- Tristesse
- Une bonne fortune
- Une soirée perdue
- A Juana
- A Julie
- A Laure
- A Madame M…
- A Mme N. Ménessier
- A mon ami Alfred T.
- A mon ami Edouard B.
- A Pépa
- A Ulric G.
- Adieu !
- Au Jungfrau
- Ballade à la lune
- Chanson : J’ai dit à mon cÅ“ur…
- Fragment
- L’andalouse
- Le lever
- Le saule
- Les voeux stériles
- Madame la Marquise
- Madrid
- Sonnet : Que j’aime le premier frisson d’hiver…
- Venise