Jean de LA FONTAINE (1621-1695)
Sa biographie
Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, est un poète français de la période classique dont l’histoire littéraire retient essentiellement « les Fables » et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste.
Étudiant indolent, il fréquente à Paris un cercle de jeunes poètes, « les Chevaliers de la Table Ronde ». A 26 ans, il épouse une parente de Racine âgée de moins de 15 ans. Elle lui donnera un fils dont il ne s’occupera guère.
Il succède à son père comme maître des Eaux et Forêts. Sans cesse tracassé par les ennuis financiers, il obtient la protection de Madame de Sévigné puis entre au service du surintendant Fouquet à près de 40 ans. En 1662, il écrit en faveur de son patron, dont il est proche, après que ce dernier fut arrêté sur ordre de Louis XIV en personne. Il devient dès lors « gentilhomme servant » de la duchesse d’Orléans. Jean de La Fontaine reste à l’écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l’Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l’époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse « Querelle des Anciens et des Modernes ».
C’est en effet en s’inspirant des fabulistes de l’Antiquité gréco-latine et en particulier d’Ésope, qu’il écrit « les Fables » qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu’il n’y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette Å“uvre à part et « les Fables de La Fontaine » sont toujours considérées comme un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d’autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.
Jean de La Fontaine meurt le 13 avril 1695 à Paris. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, depuis le transfert de sa dépouille en 1817, en même temps que celle de Molière.
Ses oeuvres
- A Monseigneur le Dauphin
- Conseil tenu par les Rats
- Contre ceux qui ont le goût difficile
- Démocrite et les Abdéritains
- Discours à Madame de La Sablière
- L’Aigle et l’Escarbot
- L’Aigle, la Laie, et la Chatte
- L’Alouette et ses Petits avec le Maître d’un champ
- L’Amour et la Folie
- L’Ane chargé d’éponges, et l’Ane chargé de sel
- L’Ane et le petit Chien
- L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits
- L’Avare qui a perdu son trésor
- L’Education
- L’Enfant et le Maître d’école
- L’Hirondelle et les petits Oiseaux
- L’Homme entre deux âges, et ses deux Maîtresses
- L’Homme et l’Idole de bois
- L’Homme et la Couleuvre
- L’Homme et son image
- L’Homme qui court après la Fortune et l’Homme qui l’attend
- L’Horoscope
- L’Ivrogne et sa Femme
- L’Oeil du Maître
- L’Oiseau blessé d’une flèche
- La Belette entrée dans un grenier
- La Besace
- La Chatte métamorphosée en femme
- La Chauve-souris et les deux Belettes
- La Cigale et la Fourmi
- La Colombe et la Fourmi
- La Cour du Lion
- La Fille
- La Fortune et le jeune Enfant
- La Génisse, la Chèvre, et la Brebis, en société avec le Lion
- La Goutte et l’Araignée
- La Grenouille et le Rat
- La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf
- La Jeune Veuve
- La Laitière et le Pot au lait
- La Lice et sa Compagne
- La Montagne qui accouche
- La Mort et le Bûcheron
- La Mort et le Malheureux
- La Mort et le Mourant
- La Mouche et la Fourmi
- La Poule aux oeufs d’or
- La Souris métamorphosée en fille
- La Tortue et les deux Canards
- La Vieille et les deux Servantes
- Le Berger et la Mer
- Le Berger et son troupeau
- Le Chameau et les Bâtons flottants
- Le Chartier embourbé
- Le Chat et un vieux Rat
- Le Chat, la Belette, et le petit Lapin
- Le Chêne et le Roseau
- Le Cheval s’étant voulu venger du Cerf
- Le Chien qui porte à son cou le dîné de son maître
- Le Cierge
- Le Coche et la Mouche
- Le Cochet, le Chat, et le Souriceau
- Le Cochon, la Chèvre et le Mouton
- Le Combat des Rats et des Belettes
- Le Coq et la Perle
- Le Coq et le Renard
- Le Corbeau et le Renard
- Le Corbeau voulant imiter l’Aigle
- Le Curé et le Mort
- Le Cygne et le Cuisinier
- Le Dragon à plusieurs têtes,et le Dragon à plusieurs queues
- Le Gland et la Citrouille
- Le Héron
- Le Jardinier et son Seigneur
- Le Laboureur et ses Enfants
- Le Lièvre et la Tortue
- Le Lièvre et les Grenouilles
- Le Lion abattu par l’homme
- Le Lion devenu vieux
- Le Lion et l’Ane chassant
- Le Lion et le Moucheron
- Le Lion et le Rat
- Le Loup et l’Agneau
- Le Loup et la Cigogne
- Le Loup et le Chien
- Le Loup et le Chien maigre
- Le Loup et le Renard
- Le Loup plaidant contre le Renard par-devant le Singe
- Le Loup, la Mère et l’Enfant
- Le Mal Marié
- Le Mari, la Femme, et le Voleur
- Le Meunier, son Fils, et l’Ane
- Le petit Poisson et le Pêcheur
- Le Pot de terre et le Pot de fer
- Le Rat de ville et le Rat des champs
- Le Rat qui s’est retiré du monde
- Le Renard et la Cigogne
- Le Renard et le Bouc
- Le Renard et les Raisins
- Le Savetier et le Financier
- Le Singe et le Chat
- Le Singe et le Dauphin
- Le Singe et le Léopard
- Le Trésor et les deux Hommes
- Le Vieillard et l’Ane
- Le Vieillard et ses Enfants
- Les Animaux malades de la peste
- Les Deux Chèvres
- Les deux Coqs
- Les Deux Mulets
- Les deux Rats, le Renard, et l’Oeuf
- Les Deux Taureaux et une Grenouille
- Les Frelons et les Mouches à miel
- Les Grenouilles qui demandent un roi
- Les Loups et les Brebis
- Les Membres et l’Estomac
- Les Souhaits
- Les Vautours et les Pigeons
- Les Voleurs et l’Ane
- Parole de Socrate
- Pour Monseigneur le duc de Maine
- Rien de trop
- Simonide préservé par les Dieux
- Testament expliqué par Esope
- Un Fou et un Sage