Victor HUGO (1802-1895)
Sa biographie
Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français, considéré comme l’un des plus importants écrivains romantiques de langue française.
Fils d’un général d’Empire souvent absent, Victor Hugo est élevé surtout par sa mère. Alors qu’il est encore élève au lycée Louis le Grand, il se fait connaître en publiant son premier recueil de poèmes, ‘Odes’ et obtient, pour celui-ci, une pension de Louis XVIII. Chef d’un groupe de jeunes écrivains, il publie en 1827 sa première pièce de théâtre en vers, ‘Cromwell’, puis ‘Orientales’ et ‘Hernani’. Il s’impose comme le porte-parole du romantisme aux côtés de Gérard de Nerval et de Gautier. En 1831, il publie son premier roman historique, ‘Notre-Dame de Paris’, et en 1838 son chef-d’Å“uvre romantique ‘Ruy Blas’. En 1841, il est élu à l’Académie française. En 1843, la mort de sa fille Léopoldine le déchire et le pousse à réviser son action. Il entame une carrière politique. Élu à l’assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l’entoure : la peine de mort, la misère, l’ordre moral et religieux. C’est en 1862 que Victor Hugo termine ‘Les Misérables’, immense succès populaire à l’époque. Fervent opposant au coup d’État du 2 décembre 1851, il doit prendre le chemin de l’exil jusqu’en 1870. Installé à Jersey et Guernesey, il écrit ‘Les Châtiments’, et ‘Les Contemplations’. De retour en France, à plus de 60 ans, il entame la rédaction de ‘La Légende des siècles’. Poète romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques, et auteur de romans mythiques, Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses pairs.
Victor Hugo occupe une place importante dans l’histoire des lettres françaises et celle du dix-neuvième siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété. Il est à la fois poète lyrique avec des recueils comme « Odes et Ballades » (1826), « Les Feuilles d’automne » (1832) ou « Les Contemplations » (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans « Les Châtiments » (1853) ou encore poète épique avec « La Légende des siècles » (1859 et 1877).
Son Å“uvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), et une correspondance abondante.
Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre ; il a été admiré par ses contemporains et l’est encore, mais il a été aussi contesté par certains auteurs modernes. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position qui le condamneront à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire.
Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique que la Troisième République a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des funérailles nationales qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon, le 31 mai 1885.
Ses oeuvres
- A ceux qui dorment
- A des journalistes de robe courte
- À Juvénal
- A l’obéissance passive
- A propos de la loi Faider
- A quatre prisonniers
- A un martyr
- A un qui veut se détacher
- Ad majorem Dei gloriam
- Ainsi les plus abjects, les plus vils, les plus minces
- Apothéose
- Applaudissement
- Apportez vos chaudrons, sorcières de Shakespeare
- Approchez-vous. Ceci, c’est le tas des dévots
- Au moment de rentrer en France
- Au peuple
- Aube
- Aux femmes
- Aux morts du 4 décembre
- C’est la nuit; la nuit noire, assoupie et profonde
- C’était en juin, j’étais à Bruxelle ; on me dit…
- Carte d’Europe
- Ce que le poète se disait en 1848
- Ce serait une erreur de croire que ces choses
- Cette nuit, il pleuvait, la marée était haute
- Cette nuit-lÃ
- Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont…
- Chanson (1)
- Chanson (2)
- Chanson (3)
- Chanson (4)
- Chanson (5)
- Chanson (6)
- Confrontations
- Déjà nommé
- Éblouissements
- Écrit le 17 juillet 1851, en descendant de la tribune
- Fable ou Histoire
- Floréal
- Force des choses
- France ! à l’heure où tu te prosternes
- Hymne des transportés
- Idylles
- Il est des jours abjects où, séduits par la joie
- Joyeuse vie
- L’Art et le Peuple
- L’Autre Président
- L’Egout de Rome
- L’Empereur s’amure
- L’Expiation
- L’histoire a pour égout des temps comme les nôtres
- L’Homme a ri
- La Caravane
- La Fin
- La Reculade
- Le Bord de la mer
- Le Chant de ceux qui s’en vont sur mer
- Le Chasseur noir
- Le Manteau impérial
- Le Parti du crime
- Le plus haut attentat que puisse faire un homme
- Le Progrès calme et fort, et toujours innocent
- Le Sacre
- Le Te Deum du 1er janvier 1852
- Les Commissions mixtes
- Les Grands Corps de l’État
- Les Martyres
- Les Trois Chevaux
- Luna
- Lux
- Napoléon III
- NON
- Nox
- Ô drapeau de Wagram ! ô pays de Voltaire !
- Ô Robert, un conseil. Ayez l’air moins candide
- Ô soleil, ô face divine
- Oh ! je sais qu’ils feront des mensonges sans nombre
- On dit : — Soyez prudents. — Puis vient ce dithyrambe
- On est Tibère, on est Judas, on est Dracon
- On loge à la nuit
- Orientale
- Paroles d’un conservateur à propos d’un perturbateur
- Patria
- Pauline Roland
- Puisque le juste est dans l’abîme
- Quand l’eunuque régnait à côté du césar
- Quelqu’un
- Querelle du sérail
- Sacer esto
- Saint Arnaud
- Sentiers où l’herbe se balance
- Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée
- Souvenir de la nuit du 4
- Splendeurs
- Stella
- Toulon
- Tout s’en va
- Ultima verba
- Un autre
- Un Bon Bourgeois dans sa maison
- Vicomte de Foucault, lorsque vous empoignâtes
- 15 février 1843
- À Alexandre D.
- À André Chénier
- À Aug. V.
- À celle qui est restée en France
- À celle qui est voilée
- À Granville, en 1836
- À Jules J.
- À la fenêtre, pendant la nuit
- À la mère de l’enfant mort
- À M. Froment Meurice
- À ma fille
- À Madame D. G. de G.
- À Mademoiselle Louise B.
- À Paul M.
- À propos d’Horace
- À qui donc sommes-nous ?
- À quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt
- A un poëte aveugle
- À Villequier
- À vous qui êtes lÃ
- Aimons toujours! aimons encore!
- Amour
- Apparition
- Après l’hiver
- Au fils d’un poëte
- Au poëte qui m’envoie une plume d’aigle
- Aux anges qui nous voient
- Aux arbres
- Aux feuillantines
- Baraques de la foire
- Billet du matin
- Cadaver
- Ce que c’est que la mort
- Ce que dit la bouche d’ombre
- Cérigo
- Chanson
- Charles Vacquerie
- Chose vue un jour de printemps
- Claire
- Claire P.
- Crépuscule
- Croire, mais pas en nous
- Demain, dès l’aube …
- Dolor
- Dolorosæ
- Éclaircie
- Écoutez. Je suis Jean…
- Écrit au bas d’un crucifix
- Écrit en 1846
- Écrit en 1855
- Écrit sur la plinthe d’un bas-relief antique
- Écrit sur un exemplaire de la « Divina Commedia »
- Églogue
- Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin …
- Elle était déchaussée, elle était décoiffée
- Elle était pâle, et pourtant rose
- En écoutant les oiseaux
- En frappant à une porte
- Épitaphe
- Explications
- Halte en marchant
- Hélas ! tout est sépulcre…
- Heureux l’homme, occupé de l’éternel destin
- Hier au soir
- Horror
- Ibo
- Il fait froid
- Il faut que le poëte, épris d’ombre et d’azur
- Il lui disait: -Vois-tu, si tous deux nous pouvions
- Insomnie
- Intérieur
- J’ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline
- J’aime l’araignée et j’aime l’ortie
- Je lisais. Que lisais-je? Oh! le vieux livre austère
- Je payai le pêcheur qui passa son chemin
- Je respire où tu palpites
- Je sais bien qu’il est d’usage
- Jeune fille, la grâce emplit tes dix-sept ans
- Joies du soir
- L’Enfance
- L’enfant, voyant l’aïeule à filer occupée
- L’hirondelle au printemps cherche les vieilles tours
- La chouette
- La clarté du dehors ne distrait pas mon âme
- La coccinelle
- La Fête chez Thérèse
- La nature
- La Nichée sous le portail
- La source
- La source tombait du rocher
- La statue
- La vie aux champs
- Le firmament est plein de la vaste clarté
- Le maître d’études
- Le mendiant
- Le poème éploré se lamente
- Le poëte
- Le poëte s’en va dans les champs
- Le pont
- Le revenant
- Le rouet d’Omphale
- Les femmes sont sur la terre
- Les mages
- Les malheureux
- Les Oiseaux
- Lettre
- Lise
- Lueur au couchant
- Magnitudo parvi
- Melancholia
- Mes vers fuiraient, doux et frêles
- Mon bras pressait ta taille frêle
- Mors
- Mugitusque boum
- Nomen, numen, lumen
- Nous allions au verger cueillir des bigarreaux
- N’envions rien
- Ô gouffre ! l’âme plonge…
- Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
- Ô strophe du poëte, autrefois…
- Oh ! je fus comme fou …
- Oh ! par nos vils plaisirs…
- On vit, on parle, on a le ciel et les nuages
- Oui, je suis le rêveur ; je suis le camarade
- Paroles dans l’ombre
- Paroles sur la dune
- Pasteurs et troupeaux
- Pendant que le marin …
- Pleurs dans la nuit
- Ponto
- Pour l’erreur, éclairer, c’est apostasier
- Premier mai
- Pure Innocence ! Vertu sainte !
- Quand nous habitions tous ensemble
- Que le sort, quel qu’il soit, vous trouve toujours grande!
- Quelques mots à un autre
- Quia pulvis es
- Religio
- Réponse à un acte d’accusation
- Réponse à un acte d’accusation – Suite
- Saturne
- Sous les arbres
- Spes
- Trois Ans après
- Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux
- Un jour je vis …
- Un jour, le morne esprit…
- Un soir que je regardais le ciel
- Un spectre m’attendait…
- Une terre au flanc maigre, âpre, avare, inclément
- Unité
- Veni, vidi, vixi
- Vere Novo
- Vers 1820
- Vieille chanson du jeune temps
- Viens! — une flûte invisible
- Voyage de nuit