Isaac HABERT (1560-1625)
Sa biographie
Isaac Habert, né à Paris vers 1560 et mort vers 1625, est un poète baroque français.
Issu d’une famille d’écrivains, il écrit sur des thèmes scientifiques, religieux et amoureux.
Il fut valet de chambre et secrétaire du roi Henri III. Dans sa jeunesse, il avait été au service de Guy de Saint-Gelais, seigneur de Lansac et lointain cousin du poète Mellin de Saint-Gelais. Selon Habert lui-même, ce fut par des conversations fréquentes qu’il eut avec ce seigneur qu’il prit goût à l’éloquence et à la philosophie. Il semble qu’Habert n’avait que vingt-deux ans lorsqu’il édita ses « Oeuvres Poétiques », et vingt-cinq ans lorsqu’il fit imprimer en 1585 son autre recueil, philosophique celui-là , « Les Trois Livres des Météores ».
Ses oeuvres
- J’ai cette nuit goûté les plus douces douceurs
- A l’ombre des myrtes verts
- A la merci des vents, des flots, et de l’orage
- Ah ! ne me baisez plus, ah ! mon coeur, je me meurs
- Ah ! que je suis fâché ! maudit soit le réveil
- Amour m’a découvert une beauté si belle
- Celui ne suis-je point, divine chasseresse
- Cheveux crêpes et longs où mon coeur se désire
- Dieu ! que je suis heureux quand je baise à loisir
- J’avais longtemps erré par les sombres déserts
- Je suis si transporté d’aise et d’étonnement
- Je te dois bien aimer, ô déesse Inconstance
- L’on ne voit rien que feux, l’air est tout enflammé
- Le pourtraict
- Mon dieu ! que de plaisir il y a de songer !
- Nuit fille de la terre, amène tes flambeaux
- Quand le clair Apollon tire son char des eaux
- Que des sombres Enfers les tremblantes horreurs
- Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit
- Sisyphe malheureux, Ixion et Tantale
- Sur la sombre minuit qu’une liqueur miellée
- Viens, ma belle Florelle, où l’ombre noir tremblote