Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
Sa biographie
Charles Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. Il est l’un des poètes les plus célèbres du XIXe siècle : en incluant la modernité comme motif poétique, il a rompu avec l’esthétique classique ; il est aussi celui qui a popularisé le poème en prose.
Aujourd’hui reconnu comme un écrivain majeur de l’histoire de la poésie mondiale, Baudelaire est devenu un classique. Barbey d’Aurevilly voyait en lui « un Dante d’une époque déchue ».
Au travers de son Å“uvre, Baudelaire opère une transformation radicale de l’esthétique dominante, en proclamant vouloir libérer l’esthétique de toute considération morale ou éthique. Comme le postule si bien le titre de son recueil Les Fleurs du mal, il a renouvelé en profondeur les motifs poétiques. Dans ses poèmes il a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l’idéal inaccessible (« À une passante »), la violence et la volupté (« Une martyre »), entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (« Les Phares »). En parallèle de poèmes graves (« Semper Eadem ») ou scandaleux pour l’époque (« Delphine et Hippolyte »), il a exprimé la mélancolie (« MÅ“sta et errabunda ») et l’envie d’ailleurs (« L’Invitation au voyage »). Il a aussi extrait la beauté de l’horreur (« Une charogne »).
Ses oeuvres
- Au concert, Ã Bruxelles
- Épigraphe
- Épitaphe pour la Belgique
- Épitaphe pour Léopold Ier
- L’Amateur des beaux-arts en Belgique
- L’Esprit conforme
- L’Inviolabilité de la Belgique
- La Civilisation belge
- La Mort de Léopold Ier
- La Nymphe de la Senne
- La Propreté belge
- La Propreté des demoiselles belges
- Le Mot de Cuvier
- Le Rêve belge
- Les Belges et la Lune
- Les Panégyriques du roi
- Opinion de M. Hetzel sur le faro
- Un nom de bon augure
- Une Béotie belge
- Une eau salutaire
- Venus Belga
- À une heure du matin
- Anywhere out of the world – N’importe où hors du monde
- Assommons les pauvres !
- Chacun sa chimère
- Déjà !
- Enivrez-vous
- Épilogue
- L’Etranger
- L’Horloge
- L’Invitation au voyage
- La Belle Dorothée
- La Chambre double
- La Corde – À Édouard Manet
- La Fausse Monnaie
- La Femme sauvage et la Petite-Maîtresse
- La Solitude
- La Soupe et les Nuages
- Laquelle est la vraie ?
- Le Chien et le Flacon
- Le Confiteor de l’artiste
- Le Crépuscule du soir
- Le Désespoir de la vieille
- Le Désir de peindre
- Le Fou et la Vénus
- Le Galant tireur
- Le Gâteau
- Le Joueur généreux
- Le Joujou du pauvre
- Le Mauvais Vitrier
- Le Miroir
- Le Port
- Le Thyrse – À Franz Liszt
- Le Tir et le Cimetière
- Le Vieux Saltimbanque
- Les Bienfaits de la lune
- Les Bons Chiens – À M. Joseph Stevens
- Les Dons des fées
- Les Fenêtres
- Les Foules
- Les Projets
- Les Tentations ou Éros, Plutus et la Gloire
- Les Veuves
- Les Vocations
- Les Yeux des Pauvres
- Mademoiselle Bistouri
- Perte d’auréole
- Portraits de maîtresses
- Un Cheval de race
- Un Hémisphère dans une chevelure
- Un Plaisant
- Une Mort héroïque
- A celle qui est trop gaie
- A une dame créole
- A une Madone
- A une Malabaraise
- A une mendiante rousse
- A une passante
- Alchimie de la douleur
- Allégorie
- Au lecteur
- Avec ses vêtements ondoyants et nacrés
- Bénédiction
- Bien loin d’ici
- Bohémiens en voyage
- Brumes et pluies
- Causerie
- Chanson d’après-midi
- Chant d’automne
- Châtiment de l’orgueil
- Ciel brouillé
- Confession
- Correspondances
- Danse macabre
- De profundis clamavi
- Don Juan aux enfers
- Élévation
- Épigraphe pour un livre condamné
- Femmes damnées (1)
- Femmes damnées (2)
- Harmonie du soir
- Horreur sympathique
- Hymne
- Hymne à la beauté
- J’aime le souvenir de ces époques nues
- Je n’ai pas oublié, voisine de la ville
- Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne
- Je te donne ces vers…
- L’albatros
- L’âme du vin
- L’amour du mensonge
- L’amour et le crâne
- L’aube spirituelle
- L’avertisseur
- L’ennemi
- L’examen de minuit
- L’héautontimorouménos
- L’homme et la mer
- L’horloge
- L’idéal
- L’invitation au voyage
- L’irrémédiable
- L’irréparable
- La Béatrice
- La beauté
- La chevelure
- La cloche fêlée
- La destruction
- La fin de la journée
- La fontaine de sang
- La géante
- La lune offensée
- La mort des amants
- La mort des artistes
- La mort des pauvres
- La muse malade
- La muse vénale
- La musique
- La pipe
- La prière d’un païen
- La rançon
- La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse
- La vie antérieure
- La voix
- Le balcon
- Le beau navire
- Le cadre
- Le chat (1)
- Le chat (2)
- Le couvercle
- Le crépuscule du matin
- Le crépuscule du soir
- Le cygne
- Le flacon
- Le flambeau vivant
- Le gouffre
- Le goût du néant
- Le guignon
- Le jet d’eau
- Le jeu
- Le Léthé
- Le mauvais moine
- Le mort joyeux
- Le parfum
- Le poison
- Le portrait
- Le possédé
- Le rebelle
- Le reniement de Saint-Pierre
- Le rêve d’un curieux
- Le revenant
- Le serpent qui danse
- Le soleil
- Le squelette laboureur
- Le tonneau de la haine
- Le vampire
- Le vin de l’assassin
- Le vin des amants
- Le vin des chiffonniers
- Le vin du solitaire
- Le voyage
- Les aveugles
- Les bijoux
- Les chats
- Les deux bonnes soeurs
- Les hiboux
- Les métamorphoses du vampire
- Les petites vieilles
- Les phares
- Les plaintes d’un Icare
- Les sept vieillards
- Les ténèbres
- Les yeux de Berthe
- Lesbos
- Madrigal triste
- Moesta et errabunda
- Obsession
- Parfum exotique
- Paysage
- Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire
- Recueillement
- Remords posthume
- Rêve parisien
- Réversibilité
- Sed non satiata
- Semper eadem
- Sépulture
- Sisina
- Sonnet d’automne
- Spleen : J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans
- Spleen : Je suis comme le roi d’un pays pluvieux
- Spleen : Pluviôse, irrité contre la ville entière
- Spleen : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
- Tout entière
- Tristesses de la lune
- Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle
- Un voyage à Cythère
- Une charogne
- Une gravure fantastique
- Une martyre