Théodore de BANVILLE (1823-1891)
Sa biographie
Etienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris, est un poète, dramaturge et critique français. Célèbre pour les « Odes funambulesques » et « les Exilés », il est surnommé « le poète du bonheur ».
Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier, il est considéré dès son vivant comme l’un des plus éminents poètes de son époque. Il a notamment découvert le talent naissant d’Arthur Rimbaud.
Théodore de Banville a fait ses études au lycée Condorcet à partir de 1830. Encouragé par Victor Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie, et fréquenta les milieux littéraires parmi les plus anticonformistes. Il méprisait la poésie officielle et commerciale, fut l’adversaire résolu de la nouvelle poésie réaliste et l’ennemi de la dérive larmoyante du romantisme.
Il collabora aussi comme critique dramatique et chroniqueur littéraire aux journaux « le Pouvoir » (1850), puis « le National » (1869) et devint une figure très importante du monde littéraire, devenant membre de la « Revue fantaisiste » (1861), où se retrouvent les poètes qui furent à l’origine du « Parnasse » et de tous les mouvements du siècle.
Il rencontre Marie-Élisabeth Rochegrosse en 1862 (ils se marieront treize ans plus tard), et organise la première représentation de Gringoire en 1866. Il publie « Les Exilés » en 1867, recueil qu’il dédie à sa femme et qu’il considéra comme le meilleur de son Å“uvre.
Il fut l’un des auteurs les plus influents du monde des lettres, auteur de théâtre, poète de la seconde génération romantique et critique littéraire, et fut admiré et souvent imité par toute une génération de jeunes poètes de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Sa revue collective, « le Parnasse contemporain », initia Arthur Rimbaud à la poésie de son temps. Le 24 mai 1870, celui-ci, alors âgé de 16 ans, envoya à Théodore de Banville un courrier auquel il joignit plusieurs poèmes (« Ophélie », « Sensation », « Soleil et chair »), afin d’obtenir son appui auprès de l’éditeur Alphonse Lemerre. Banville, bien qu’il répondit à Rimbaud, ne publia jamais ses poèmes.
En novembre 1871, Théodore de Banville logea chez lui Arthur Rimbaud, mais dès le mois de mai, ce dernier dans ses lettres dites « du voyant » exprime sa différence et, en août 1871, dans son poème parodique, « Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs », exprime une critique ouverte de la poétique de Banville.
En 1872, avec son « Petit Traité de poésie française », Banville rompt avec le courant symboliste. Il publie presque une Å“uvre par an tout au long des années 1880, et meurt à Paris le 13 mars 1891, peu après la publication de son seul roman, « Marcelle Rabe ».
Théodore de Banville a particulièrement travaillé, dans son œuvre, les questions de forme poétique, et a joué avec toutes les richesses de la poésie française. Il lui a été reproché d’avoir manqué de sensibilité et d’imagination, mais son influence salutaire, permit à de nombreux poètes de se dégager de la sensiblerie mièvre qui survivait au véritable romantisme.
Il s’est aussi occupé avec Asselineau de la 3e édition des « Fleurs du mal » de Baudelaire.
Il est enterré au cimetière du Montparnasse.
Banville unit dans son œuvre le romantisme et le parnasse (dont il fut l’un des chefs de file). Il professait un amour exclusif de la beauté et la limpidité universelle de l’acte poétique, s’opposant à la fois à la poésie réaliste et à la dégénérescence du romantisme, face auxquelles il affirmait sa foi en la pureté de la création artistique.
Ses oeuvres
- A Catulle Mendès
- A Georges Rochegrosse
- A Gil Blas
- A la chanson
- A Madame Léon Daudet
- A Mademoiselle Edmée Daudet
- A Paul Legrand
- A Victor Hugo
- Aimer Paris
- Anna
- Au laurier
- Au Pierrot de Willette
- Bakkhos
- Ballade de Banville
- Ballade de Banville, à son maître
- Ballade Pour Mademoiselle Edmée Daudet
- Bûche
- Ciels brouillés
- Consommation
- Cythère
- Déja vus
- Duel
- Églé
- Épitaphe d’Alfred Dehodencq
- Flânerie
- Fleur
- Jeune homme
- Jours gras
- L’Année cruelle
- L’Aurore et Céphale
- L’Enfant
- La Bête
- La Comédie
- La Coupe
- La Fille de Jaïre
- La Forêt
- La Lune
- La Pomme
- La Promenade
- La Statue de Victor Hugo
- Le Guitariste
- Le Printemps
- Lecture
- Les belles filles
- Les Demoiselles des chars
- Les Grâces
- Les Roses
- Les Saisons
- Massacre
- Mourir, dormir
- Musique
- Nocturne
- Nuit
- Objection
- Parisienne
- Pèlerines
- Pluie
- Populus
- Psyché
- Redites
- Retour
- Rue de l’Éperon
- Rue Lobineau
- Sagesse
- Saisons
- Salve!
- Semper adora
- Soeur Séraphine
- Soleil couchant
- Sous bois
- Temps chauds
- Ténor
- Théophile Gautier
- Triomphe
- Turbulent
- Variations
- Vérité
- A Henri Heine
- A la Font-Georges
- A la Forêt de Fontainebleau
- A Mesdemoiselles
- Amazone Nue
- Artémis Partant pour la Chasse
- Fille de la clarté, Muse aux regards vermeils…
- Homme, tu peux faucher, par un sombre désastre…
- L’Invincible
- La Centième de Notre-Dame de Paris
- La Charité
- La Colombe blessée
- La Gloire de Molière
- La Lyre
- La Muse des vingt ans
- La Muse Héroïque
- La Nuit
- La Prophétie de Calchas
- La Thessalie
- La Toison d’Or
- Le Jugement de Pâris
- Le Livre d’Heures de la Châtelaine
- Le Palais de la Mode
- Le Triomphe du Génie
- Le Vin de l’Amour
- Les Affres de l’Amour
- Les Roses
- Les Souffrances de l’Artiste
- Les Voyageurs
- Louanges d’Aurélie
- Malédiction de Cypris
- Tristesse au Jardin
- Vous en qui je salue une nouvelle aurore…
- À Auguste Supersac
- À ma mère
- À ma mère, II
- À Madame Caroline Angebert
- À une Muse folle
- À Vénus de Milo
- À Victor Hugo
- Amour angélique
- Amours d’Élise
- Aux Amis de Paul
- Bien souvent je revois sous mes paupières closes
- Ceux qui meurent et Ceux qui combattent – I. La Lyre morte
- Ceux qui meurent et Ceux qui combattent – II. La Mort du Poëte
- Ceux qui meurent et Ceux qui combattent – III. Les deux Frères
- Ceux qui meurent et Ceux qui combattent – IV. Une Nuit blanche
- Ceux qui meurent et Ceux qui combattent – V. La Vie et la Mort
- Ceux qui meurent et Ceux qui combattent – VI. Nostalgie
- Clymène
- Conseil
- Dernière angoisse
- En Habit Zinzolin
- Érato
- Idolâtrie
- L’Auréole
- La Déesse
- La Nuit de printemps
- La Renaissance
- La Voie lactée
- Le Pressoir
- Le Stigmate
- Leïla
- Les Baisers de pierre
- Les Caprices
- Les Cariatides
- Les Imprécations d’une Cariatide
- Loys
- Même en deuil pour cent trahisons
- Ô jeune Florentine
- Phyllis
- Pourquoi, courtisane
- Prosopopée d’une Vénus
- Sachons adorer ! Sachons lire !
- Sieste
- Songe d’hiver
- Sous bois
- Trois femmes à la tête blonde
- Vénus couchée
- À Auguste Brizeux
- À Elisabeth
- À George Sand
- À Georges Rochegrosse
- À la muse
- À ma mère
- À Théophile Gautier
- Amédine Luther
- Au laurier de la Turbie
- Baudelaire
- Celle qui chantait
- Chio
- Dioné
- Érinna
- Hermaphrodite
- Hésiode
- L’Âme de Célio
- L’Antre
- L’Attrait du gouffre
- L’Aveugle
- L’Éducation de l’amour
- L’Énamourée
- L’Exil des dieux
- L’ÃŽle
- La Belle Aude
- La Bonne Lorraine
- La Chimère
- La Cithare
- La Fleur de sang
- La Mort de l’amour
- La Reine Omphale
- La Rose
- La Source
- Le Berger
- Le Cher Fantôme
- Le Festin des dieux
- Le Pantin de la petite Jeanne
- Le Sanglier
- Les Forgerons
- Les Jardins
- Les Loups
- Les Torts du Cygne
- Némée
- Penthésilée
- Roland
- Rouvière
- Tueur de monstres
- Une femme de Rubens
- À Charles Baudelaire
- À la Font-Georges
- À mon Père
- À Olympio
- À une petite Chanteuse des rues
- Camille, quand la Nuit t’endort…
- Carmen
- Chanson à boire
- Chanson d’amour
- Chanson de bateau
- Chère, voici le mois de mai…
- Dans le vieux cimetière…
- Décor
- Élégie
- Idylle
- L’Arbre de Judée
- L’Étang Mâlo
- La Chanson de ma Mie
- La Chanson du Vin
- La dernière Pensée de Weber
- La Femme aux roses
- La Fontaine de Jouvences
- La Muse
- La Symphonie de la Neige
- Le Démêloir
- Le Triomphe de Bacchos à son retour des Indes
- Les Tourterelles
- L’Âme de la Lyre
- Nous n’irons plus au bois…
- Oh ! Quand la Mort…
- Pour mademoiselle ***
- Ronde sentimentale
- Sculpteur, cherche avec soin …
- Sonnet sur une Dame blonde
- Toute cette nuit nous avons…
- Viens. Sur tes cheveux noirs…
- A Adolphe Gaïffe
- À Alfred Dehodencq
- À Alphonse Karr
- À Arsène Houssaye
- À Charles Asselineau
- À Edmond et Jules de Goncourt
- À Eugène Grangé
- À Gavarni
- À Henry Murger
- À Jules de Prémaray
- À Léon Gatayes
- À Méry
- À Odette
- À Philoxène Boyer
- À Raoul Lebarbier
- À Roger de Beauvoir
- À Sainte-Beuve
- À Théophile Gautier
- À un riche
- À Zélie
- Aimons-nous et dormons
- Chant séculaire
- Il est dans l’île lointaine
- La Vendangeuse
- Les Muses au tombeau
- Loisir
- Théophile Gautier
- À Alphonse Lemerre
- À Augustine Brohan
- À Désirée Rondeau
- À un ami pour lui réclamer le prix d’un travail littéraire
- Académie Royale de Mus.
- Académie Royale de Musique
- Adieu, Paniers
- Âge de M. Paulin Limayrac
- Arsène
- Ballade de la vraie sagesse
- Ballade des travers de ce temps
- Ballades des célébrités du temps jadis
- Bilboquet
- Bonjour, Monsieur Courbet
- Brohan
- Chanson sur l’air des Landriry
- Couplet sur l’air des ‘Hirondelles’, de Félicien David
- Du temps que le maréchal Bugeaud poursuivait vainement Abd-el-Kader
- Écrit sur un exemplaire des ‘Odelettes’
- Élève de Voltaire !
- Éveil
- Feu de Bengale
- Grédelu
- L’Amour à Paris
- L’Odéon
- L’Ombre d’Éric
- L’Opéra turc
- La belle Véronique
- La Corde roide
- La Sainte Bohème
- La Tristesse d’Oscar
- La Ville enchantée
- La Voyageuse
- Le Critique en mal d’enfant
- Le Divan Le Peletier
- Le Flan dans l’Odéon
- Le Mirecourt
- Le saut du tremplin
- Leçon de chant
- Les Théatres d’enfants
- Ma biographie
- Madame Keller
- Mademoiselle Page
- Marchands de crayons
- Mascarades
- Méditation poétique et littéraire
- Monselet d’automne
- Monsieur Coquardeau
- Monsieur Homais
- Monsieur Jaspin
- Mort de Shakspere
- Nadar
- Néraut
- Néraut, Tassin et Grédelu
- Nommons Couture !
- Note rose
- Opinion sur Henri de La Madelène
- Polichinelle Vampire
- Préface
- Premier Soleil
- Réalisme
- Reprise de La Dame
- Rolle n’est plus vertueux
- Tassin
- Une vieille lune
- V… le baigneur
- Villanelle de Buloz
- Villanelle des pauvres housseurs
- Virelai à mes éditeurs
- A Albert Glatigny
- A Alphonse Lemerre
- A Charles Desfossez
- A Claudius Popelin
- A Eugène Delacroix
- A Gabriel Marc
- A Gérard Piogey
- A Jules Claye
- A la Jeunesse
- Au Pays Latin
- Conseils à un Écolier
- L’Ame victorieuse du Désir
- L’Apothéose de Ronsard
- L’Aube romantique
- L’Échafaud
- La Blanchisseuse
- La Danseuse
- La Lyre dans les Bois
- Le bon Critique
- Le Musicien
- Le Pompier
- Le Théâtre
- Maria Garcia
- Pas de Feuilleton
- Promenade galante
- Une Fête chez Gautier
- A Auguste Vacquerie
- A Catulle Mendès
- Avril
- Bastille
- Bêtes
- Birbe
- Carnaval
- Chapeaux
- Chasseurs
- Chic
- Cigare
- Colloque
- Concurrence
- Controverse
- Désarmement
- Deux tours
- Été
- Exeat
- Exposante
- Flirt
- Jocrisse
- L’Écho de Paris
- L’Immortelle
- La Charrette
- La Nuit
- La Pluie
- Landrol
- Lapins
- Le Froid
- Le Lys
- Le Piano
- Les Femmes
- Les Fontaines
- Lune
- Lutte
- Mardi gras
- Margot
- Moderne
- Mon Cheval
- Neige
- Névrose
- Noce
- Pégase
- Peinture
- Pessimisme
- Princesse
- Réplique
- Repos
- Rire
- Scientifique
- Soleil
- Sursum!
- Thalie
- Titania
- Tour Eiffel
- Tristesse
- Turlurette
- Variante
- Vendeur
- Villégiature
- Visite
- Ballade à Georges Rochegrosse
- Ballade à la gloire du Lys
- Ballade à la louange des Roses
- Ballade à la Sainte Vierge
- Ballade à sa femme, Lorraine
- Ballade au lecteur, pour finir
- Ballade de Banville aux Enfants perdus
- Ballade de l’Amour bon ouvrier
- Ballade de la belle Viroise
- Ballade de la bonne Doctrine
- Ballade de la joyeuse chanson du cor
- Ballade de la sainte Buverie
- Ballade de sa fidélité à la Poésie
- Ballade de ses regrets pour l’an mil huit cent trente
- Ballade de Victor Hugo père de tous les rimeurs
- Ballade des belles Châlonnaises
- Ballade du Rossignol
- Ballade en faveur de la Poésie dédaignée
- Ballade en l’honneur de sa Mie
- Ballade en quittant le Havre-de-Grâce
- Ballade pour annoncer le Printemps
- Ballade pour célébrer les pucelles
- Ballade pour la servante du cabaret
- Ballade pour les chanteurs
- Ballade pour les Parisiennes
- Ballade pour sa commère
- Ballade pour trois soeurs qui sont ses amies
- Ballade pour une amoureuse
- Ballade pour une aux cheveux dorés
- Ballade pour une Guerrière de marbre
- Ballade sur la gentille façon de Rose
- Ballade sur les hôtes mystérieux de la forêt
- Ballade sur lui-même
- Ballade, à sa Mère, Madame Élisabeth Zélie de Banville
- Dizain à Villon
- Dizain au lecteur
- Double Ballade des sottises de Paris
- Double Ballade pour les bonnes Gens